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25 mai 2016

L'Aveyron, ce qu'on en dit

 

Vidéos sur l'Aveyron


Situation
Contrairement à la légende, l'Aveyron n’est pas la patrie de José Bové : ce génie qui a démonté le seul Mac Do du coin est en fait girondin.> > Peuplée à 25 % de vieux, 25 % de vaches, 25 % de moutons et 25 % d’ex-hippies soixante-huitard, l’Aveyron n’en reste pas moins le 3ème département de la région en matière d’'informatique (oui je sais, on s’en fou).

Climat
Déprimant en hiver et étouffant en été. Conseillé aux amateurs de forts taux d'’humidité en hiver, accompagnés de basses températures, et ceux qui apprécient un air brûlant en été. Seul l’aveyronnais est capable d’apprécier à sa juste valeur ce climat d'’exception, propice au développement du penicillium requeforti et des cèpes (à la grande joie du tarnais).

Villes
Capitale : Rodez - Sous-capitales : Millau et Villefranche-de-Rouergue

Spécialités
Marcillac et son Marcillac.> Laguiole et son Laguiole.> Roquefort et son Roquefort. Séverac-le-château avec comme son nom l’indique un.. ; non, non pas un Séverac. Mais oui un château ! Enfin ce qu’il en reste !> Réquista et ses brebis.

Habitants
S’il est vrai que le département de l’Aveyron est principalement occupé par des bovins et des ovins, les proportions citées ci-dessus nous affirment que l’'on trouve aussi 5O % d’humanoïdes. > Humanoïdes car, au contact de ces 50 % d’'animaux, on peut se demander de quelle façon a évolué le genre humain dans ces contrées peu hospitalières.

 1) Aveyronnais de base> > L’aveyronnais, comme son nom l’indique, n’'habite pas dans le Lot (et surtout pas dans le Tarn) mais bien à Paris (Bougnat du Sud) et accessoirement en Aveyron.> >
> > L'aveyronnais moyen (d’Aveyron, pas celui de Paris) est un vieux (ou une vieille) portant un béret (sauf les vieilles ), des habits vieux ou trouvés sous le prétexte d'habiter à la campagne (mais en vérité, c’est pour les rentabiliser au mieux) et parfois aussi une canne. Il porte aussi sur vous un regard méfiant, craignant sûrement d’'avoir affaire à un tarnais. Bien souvent aussi, l’aveyronnais a au coin de la bouche un mégot éteint qui suit chaque mouvement de la lèvre à laquelle il s’est attaché (éteint, come ça il se fume moins vite = rentabilisation).> > Comme vous l'aurez compris, l’'aveyronnais de base est très économe, plutôt radin. Aussi voue-t-il une haine sans borne à son voisin tarnais qui lui vole sans vergogne les denrées qu’il s’'échine à produire dans son petit champ. Les aveyronnais surnomment les tarnais de doryphores. Ces derniers le leur rendent bien en surnommant les aveyronnais les rapias. Ce qui démontre bien la cupidité des aveyronnais fourberie des tarnais.> > L’aveyronnais se révèle être une source de savoir intarissable sur de nombreux sujets, tels la vie de ses ancêtres, les patates, l’agriculture en général, les villages avoisinants, ses voisins , et bien entendu la fourberie des tarnais.> 
 2) Le Parisien> > Se caractérise par un phénotype assez marqué avec de nombreux comportements similaires à l’aveyronnais de base (passion de l’argent, du travail bien fait, de l’aligot, et bien sur du Marcillac).>> Delanoë qui a quand même vécu un peu en Aveyron, ne sort jamais sans son laguiole, la ville c’est dangereux. Son habitat traditionnel se situe plutôt dans les cafés et restaurants, qu’il possède pratiquement tous, essentiellement à proximité de la Gare d’'Auterlitz, même si la concurrence est dure désormais.> > Chaque été, le Parisien migre vers l’Aveyron, en particulier les plateaux de l’'Aubrac. La raison de ces migrations saisonnières est encore indéterminée (peut-être la saison des amours ?). Des études ont montré que jusqu’à la 3ème génération, le Parisien est capable de retrouver seul la direction de l’Aubrac.>
 3) L’anglais> > L’anglais est une subdivision de l’'espèce aveyronnaise qui n’a fait son apparition que très récemment dans le milieu naturel aveyronnais. Sa vitesse de reproduction est impressionnante, sûrement que l’anglais trouve dans le climat aveyronnais les meilleures conditions pour se développer.> > L'anglais peut être distingué facilement des autres peuplades aveyronnaises ; d’une part, il maîtrise l’idiome anglais, d’autre part, il achète toutes les bicoques en ruines que peuvent lui présenter les autochtones. Des études très sérieuses ont été menées pour expliquer ce comportement compulsif de l'’anglais qui consiste à investir dans l’'immobilier aveyronnais. Les conclusions sont sans appel. En effet, les rosbifs anglais semblent toujours avoir convoité la richesse du sol français, le seul problème étant qu'’il était déjà peuplé… par les français. Ensuite, il semble que l’Aveyron est un des départements français où l’'on trouve le moins de français (même si l’'on y trouve des aveyronnais). Idéal donc pour l’anglais qui n’a plus qu'’à profiter de la terre aveyronnaise sans se soucier des mœurs françaises. L’anglais peut-il s’apparenter à un tarnais d’outre-manche ? C’est en tous cas la thèse soutenue par de nombreux aveyronnais.>

Patrimoine
> > L'’Aveyron possède un patrimoine impressionnant :> > Le viaduc de Millau> L'’aire de repos du viaduc de Millau> Le péage du viaduc de Millau> Les moustaches de José Bové> Caves troglodytes de Roquefort> Marguerite, vache de Marcel> La cathédrale de Rodez> Laguiole et sa célèbre fouace> Laguiole et sa célèbre coutellerie> Laguiole et son célèbre fromage> Laguiole et sa célèbre station de ski ouverte un seul dimanche par an, généralement le troisième du mois de janvier> Laguiole et ses célèbres laguiolais, fiers comme des taureaux> Millau et son MacDonald’s> Espalion où le scaphandre (et non pas le scaphandrier) a été inventé (si, si, c’est vrai)> L'Aubrac, seule région au monde après la toundra russe, à permettre la survie des aurochs (bœufs préhistoriques) grâce à son microclimat spécifique (lui aussi préhistorique). On dit même qu'ils essaieraient d’y réintroduire le Yéti…> Foissac et sa grotte (unique grotte visitable en Aveyron, histoire de ne pas être fanny face à l’impressionnant patrimoine Lotois)>

Aveyronnais Célèbres
> > Le viaduc de Millau> José Bové> Zizou (enfin, ses beaux-parents)> L’Avare.> Soulages

Culture Aveyronnaise : la cuisine
> > L'’aveyronnais voue un culte à la nourriture, grasse, de préférence. On peut notamment noter comme spécialités :> > Le tripou (panse de veau) : cette recette à base de tripes de veau dégage une forte odeur, juste assez forte pour éveiller en douceur les sens du brave aveyronnais au petit matin> > L’aligot : ancêtre de la purée au fromage, composé de patates, de crème fraîche et de tome (sorte de Cantal de Laguiole, donc meilleur). L'’aligot a l’'étrange propriété de panser l’estomac et aussi de très bien colmater les fissures dans les murs. Se consomme généralement avec un morceau de saucisse et quelques litres de Marcillac.> > Le Marcillac : vin pas terrible. Le plus difficile est de faire passer le premier verre, après ça va tout seul. (Ce vin semble être le seul à avoir la vertu d’'empêcher que l’aligot n'adhére définitivement à la paroi de l’'estomac). Il faut aussi ne pas oublier de se méfier du Marcillac car il possède l’'étrange spécialité de coller les joues aux dents…> > La soupe au fromage : autre pansement au ventre. Fameux au petit déjeuner, surtout quand le Marcillac a un peu trop coulé la veille.> > Le gâteau à la broche : petit gâteau léger, pour digérer après une bonne assiette d’aligot. Ingrédients : 1 kg de farine, 1kg de sucre, 24 oeœufs, 1 kg de beurre, 1 cuillerée à café de sel, 6 à 8 sachets de sucre vanillé, 2 paquets de levure. (Cette recette n’est vraisemblablement pas aveyronnaise d’origine, au vu de nombre important d'ingrédients à fournir).> > La fouace : pâtisserie culte. La fouace moderne tend à ressembler à une brioche. La vraie fouace c’'est comme une brioche, en dix fois plus dense. Accessoirement la fouace sert de prétexte pour déboucher du vin blanc. Car seuls les plus vieux aveyronnais sont capables de manger la fouace « sèche ».> > La pompe à l'’huile : cette recette s'’apparente à une fine pâte composée de 80 % d’huile, comme son nom l’indique, et qui aide à faire glisser les 20 % de sucre qui vont avec.> > Le Roquefort : fromage qui pue d’'entre les fromages qui puent. Conçu pour pouvoir boire un coup de Marcillac entre l’'Aligot et la Gâteau à la broche.> > L’estofinade : purée au poisson. L’estofinade ressemble à la brandade en plus « lourd » (des patates, des oeœufs cuits et crus, du poisson pourri séché, de l'’huile bouillante et de l'huile froide, du persil pour faire plus bio). Seul le vrai Aveyronnais, pas celui de Paris, est capable d'’ingurgiter des kilos d'’estofinade par tous les temps.> > Le repountchou, plante vivace qui pousse dans les bartas du monde entier et qui permet de distinguer l’'aveyronnais de l’'homo sapiens, il n’a qu’'eux qui mangent ça. Le repountchou, ce n’est pas une asperge sauvage, les asperges sauvages poussent dans le Tarn et le Lot mais pas en Aveyron, allez savoir pourquoi, peut-être parce que c’est meilleur. Le repountchou a une saveur amère et des vertus innombrables dont les deux principales sont d'être (à la rigueur) comestible –à condition d’'être préalablement blanchi et additionné de lardons, œuf dur haché et arrosé de vinaigre chaud ayant servi à déglacer la poêle des lardons- et totalement gratuit..> > Le farçous – le vert de 4 ou 5 belles blettes – une bonne poignée de persil – un oignon – une gousse d’ail ( selon les goûts – 100 g de chair à saucisse ( plus un petit bout de merguez si j’en ai dans le frigo – ça donne un petit goût indiscernable qui change tout ) – pain raçis trempé dans le lait 4 oeufs – 2 cuil. à soupe de farine – 10 cl de lait ( + ou – en fonction de la consistance de la pâte )

 

Traditions
On retrouve en Aveyron de nombreux jeux traditionnels tel que le jeu de quilles. Huit quilles en bois disposées en carré qu’il faut abattre avec une neuvième projetée par une boule également en bis selon des règles uniquement compréhensibles par les aveyronnais eux-mêmes(et encore…). Cette boule en bois est la seule boule au monde pourvue d’'une vraie poignée, ce qui la rend bien plus pratique ; Le must de cette discipline consiste à s’écraser le pouce entre la quille et la boule au moment du lancer, mais l'aveyronnais est maladroit et n’'y parvient pas toujours du premier coup.> > Les aveyronnais sont également de fins pêcheurs. Ils sont capables d’'attraper des poissons rien qu’avec des bouteilles. Ne me demandez pas commet c’'est possible, je ne le sais pas, toutefois je soupçonne une certaine complicité des dits poissons. La seule difficulté c'est qu'’ils n’ont pas de bouteilles vides puisque ils les ont toutes ramenées pour toucher la consigne. Aussi, la veille, vont-ils soigneusement préparer l’'expédition en buvant plusieurs bouteilles de Marcillac. A la première heure, ils partent pêcher bien qu’ils se soient levés ronds.

Les aveyronnais pratiquent aussi un sport automobile périlleux qui consiste à faire un maximum d'’entorses au code de la route. Bien que ce sport puisse vous paraître répandu, vous qui possédez la civilisation, il semble que les aveyronnais soient les meilleurs à ce petit jeu là. Méfiez-vous donc du conducteur à la plaque portant le numéro 12, sa soif de risque est grande.> > Les aveyronnais ont pour habitude d’'organiser des fêtes de village dans lesquelles on peut danser la bourrée, boire du Marcillac, manger des tripous ou de l’aligot, parler le patois, critiquer la jeunesse critiquer la gauche…Vous l’aurez compris, les aveyronnais savent s’amuser.> > Les aveyronnais vouent aussi un culte à leur drapeau qui représente une chèvre se prenant pour un lion, sûrement a-t-elle abusé du Marcillac.> > Le juron le plus célèbre est le miladioudemiladioudemiladiou. Ce cri tout droit venu des îles Maldives (mais c’est pas sûr) possède l'’avantage de pouvoir être prolongé à volonté proportionnellement à la douleur ressentie et ainsi renseigner l’'assistance sur la gravité de la blessure.>

Particularisme linguistiques
> > L'’Aveyronnais habite la partie sud de la France, que certains appellent Occitanie. En Occitanie, on parle une langue bizarre pleine de « ou », de r roulés et d’expressions aussi compréhensibles que charmantes (« vai t’en cagar a la vinha e porta me la clau » entre autres). Cette langue est appelée par ses pratiquants l’'occitan, ou langue d’oc, ou encore patois.> > La pratique de ce langage, aux sonorités différentes du français, a évidemment apporté à l’'Aveyronnais cet accent inimitable, cette touche d’'authenticité, que personne ne veut peut lui voler. Les principales modifications de prononciation :> > · le r a tendance à rouler dans la bouche d’un aveyronnais> · le d final d’un mot est souvent remplacé par un t> · la syllabe « bl » est souvent remplacée par « pl »> · la syllabe « s + consonne » en début de mot est remplacée par « es + consonne »> > Articuler ne doit pas avoir la même signification en Aveyron.> Un exemple : « Hé Davit ! A taple ! »> > S’il est vrai que l’'accent aveyronnais peut surprendre, voire dérouter les néophytes, ils ne sont malheureusement pas au bout de leurs peines. En effet, en Aveyron bon nombre d’'expression de la vie quotidienne diffèrent du français classique ; Ainsi, l’'Aveyronnais :>

> > · N’allume/n’éteint pas la lumière, il l’ouvre/la ferme>
> > · Ne finit pas dans le fossé après avoir abusé du Marcillac, mais dans le bartas>
> > · Ne met pas ses courses dans le coffre, mais dans la malle de la voiture> .
> > Ne glande pas, il sane>
> > · Ne ferme pas la porter à clé, il la clave>
> > · N’est pas surpris, il est espanté> 
> > Ne fait pas d’exploits, mais des espets>
> > · Ne lance pas un objet, il l’escampe>
> > · N’a pas soif, il a la sécade> 
> > · Ne glisse pas, il limpe ou il rippe>
> > · Ne s'’endort pas, il cute, s’assuque, s’ensuque ou cabusse> 
> > · Ne défèque pas, il cague> 
> > · Ne crie pas, il brame>
> > · Ne s’étouffe pas, il s’'estraffegue, s’escanne ou s’engaillouste>
> > · Ne colle pa, il pègue> 
> > Ne titube pas, il trantoule> 
> > · Ne renverse pas, il abouque>
> > · Ne sommeille pas, il cabeque ou capetche>
> > · Ne tombe pas sur les fesses, il s’aquioulle>
> > · Ne fait pas la cuisine dans une marmite mais dans une toupine> 
> > · N’est pas une tête brûlée, il est cabourd et même cabourdas>
> > · Ne ferme pas le portail mais la clède ou le portanel>
> > · Ne marche pas dans les flaques, mais azague> 
> > · Préfèrera « Macarel », « Boudihou » ou Miladious » à toute interjection française> 
> > · Ne crame pas, il rabine>
> > · N’utilise pas un chiffon, mais un « pétas »>
> > · Ne vous donnera rien de tout façon, n'insistez pas.> Exemple de franco-aveyronnais : « ferme le portanel, que les fèdes vont s’escamper par le prat ! ».
> > A tantot ici ou ailleurs

http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Aveyron

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